Changes, biberons, comptines, exercices de motricité, mais aussi moments calmes et accompagnement à l’endormissement : l’auxiliaire a des journées bien remplies.

Le métier

Travaillant le plus souvent sous la responsabilité d’une infirmière puéricultrice ou d’une sage-femme, l’auxiliaire de puériculture s’occupe d’enfants âgés de 0 à 3 ans. Ses missions varient selon le lieu de travail dans lequel il exerce.

 

En service de maternité :

  • Assurer les soins les plus courants auprès du nourrisson : pesée, mesure, change (dès la naissance si le bébé est en bonne santé)
  • Conseiller les jeunes parents quelque peu désorientés devant leur nouveau-né : technique du bain, toilette, change, biberon ou allaitement, autant de sujets abordés avec bienveillance par l’auxiliaire

 

Au sein d’une PMI (Protection Maternelle et Infantile) :

  • Accueillir les futures ou jeunes mamans
  • Assister le médecin durant les consultations (poids et mensurations des enfants, tenue des dossiers)
  • Entretenir les locaux et le matériel de soins
  • Effectuer les visites avec la puéricultrice dans les familles pour conseiller les jeunes mamans

 

En structure d’accueil de jeunes enfants (haltes-garderies, crèches) :

  • Participer aux différents moments qui rythment les journées : activités d’éveil, repas, endormissement, comptines
  • Échanger, en début et fin de journée, avec les parents sur certains points importants concernant l’enfant. Ces moments de « transmission » constituent un temps privilégié d’échange.

Qualités requises

Ce métier nécessite :

  • Patience et disponibilité : l’enfant exprime différentes émotions qu’il faut prendre le temps de comprendre. L’auxiliaire doit savoir créer un lien avec l’enfant et être en mesure de le rassurer lorsqu’il pleure. De même, sa capacité d’écoute sera très appréciée par les parents !
  • Esprit d’équipe : qu’il s’agisse d’exercer en crèche ou en service de néonatalogie, l’auxiliaire travaille au sein d’une équipe. Ceci implique de savoir parfois faire des compromis en prenant en compte le caractère de chacun.
  • Esprit créatif : en crèche, les enfants sont particulièrement actifs : l’équipe (auxiliaires et éducateur / éducatrice de jeunes enfants) se doit de faire preuve d’imagination pour proposer différentes activités qui participent au développement des petits dans un cadre ludique.
  • Sens des responsabilités : la rigueur est de mise pour le respect de l’organisation des soins ou des activités prévu(e)s. De même, la vigilance permet à l’auxiliaire de veiller à la sécurité de chacun des enfants. Pour autant, l’auxiliaire doit savoir se montrer souple pour prendre en compte les besoins de chaque enfant.
  • Bonne condition physique et équilibre émotionnel : les articulations et le dos sont particulièrement sollicités lorsque l’on s’occupe de tout-petits. Par ailleurs, le métier d’auxiliaire peut mettre les nerfs à rude épreuve : aussi, savoir garder une posture professionnelle et son sang-froid représente une qualité indéniable !

Études – Formations

  • Diplôme d’État (DE) d’auxiliaire de puériculture : 1 an de formation, après avoir réussi un concours d’entrée. Ce diplôme peut également se préparer en alternance.

Rémunération

L’auxiliaire de puériculture gagne en moyenne 1 445 euros bruts mensuels, en début de carrière.

Liens utiles

 

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