Influenceur, influenceuse : une notoriété au service des marques
Fiches métiers
Blogueur·se, Video Maker, photographe, Content Creator : l’influenceur ou influenceuse est tout ça à la fois. L’essor des réseaux sociaux a favorisé l’émergence de ce nouveau métier qui s’exerce sur les plateformes numériques (Facebook, YouTube et ses YouTubers, Instagram et ses Instagramers, TikTok, Twitter, Snapchat, blogs…).
Sa mission principale : créer une communauté engagée
L’influenceur ou l’influenceuse attire un public d’abonné·es, ou « followers », développe une communauté et la fidélise. Et ce, grâce à la publication de contenus (images, sons, vidéos…) sur les réseaux sociaux. Des contenus cohérents au regard de sa personnalité, et de la marque qui table sur sa popularité pour faire connaître ses produits ou services.
L’influenceur ou l’influenceuse élabore une stratégie et un plan de publication adapté à chaque plateforme numérique : nombre de « posts » quotidiens, horaires de publication, réponses aux commentaires, etc.
Il ou elle doit être actif·ve et visible sur les réseaux pour développer sa notoriété, être repéré·e et choisi·e par une marque afin de devenir son ambassadeur ou ambassadrice. L’influenceur·se anime sa communauté en collaborant avec cette marque (lancement de jeux-concours, obtention de codes promotionnels…).
Dans ce métier, il s’agit aussi de relayer des avis qui vont agir sur les habitudes de consommation des abonné·es et donc de faire du placement de produit.
L’influenceur/influenceuse est généralement spécialisé·e dans un domaine : la beauté par exemple, les voyages, la nutrition, le sport, les jeux vidéo… Ses publications doivent générer de la confiance, facteur d’engagement, elles doivent inciter à l’achat.
C’est pourquoi ses contenus et prises de paroles doivent être authentiques. Dans le cas contraire, le bad buzz risque de mettre à mal sa réputation et partant, celle de la marque.
Les compétences de l’influenceur/influenceuse
Ce métier demande de faire preuve de créativité et d’avoir des connaissances en communication (orale et écrite) et en marketing. Cela suppose :
- Une parfaite maîtrise des usages des réseaux sociaux ;
- La maitrise des codes de l’image et de la vidéo ;
- Une bonne connaissance de son domaine pour asseoir sa crédibilité ;
- Des capacités rédactionnelles, intégrant les contraintes du référencement naturel (SEO) ;
- Des qualités relationnelles, voire du charisme, pour créer un sentiment de confiance, de l’engagement et de la proximité avec sa communauté ;
- La maîtrise de son image personnelle.
Généralement autoentrepreneur·se, l’influenceur/influenceuse doit aussi savoir gérer son activité — des agents existent, qui peuvent l’y aider.
Formations et diplômes
Plusieurs voies mènent au métier d’influenceur ou influenceuse. Par exemple, un BTS, une licence ou un master en communication, ou en marketing, ou en stratégie digitale.
Des écoles spécialisées dans les domaines du web, du marketing, de l’événementiel, de la publicité peuvent également former au métier — il existe des bachelors dédiés (bac+3, titre RNCP niveau 6).
La voie est aussi ouverte aux autodidactes.
Rémunération
Pour le métier d’influenceur/influenceuse, il est plus juste de parler de monétisation que de salaire. Nous avons identifié une douzaine de sources de revenus possibles :
1.Les partenariats sponsorisés avec les marques ;
2. La vente de produits en ligne;
3. L’affiliation (commission perçue sur les ventes générées par ses actions, avec un lien « tracké» ou un code promo) ;
4. La vente de formations (par exemple : apprendre la photo, améliorer son anglais, devenir rentier immobilier, développer un business en ligne…) ;
5. Les publicités YouTube ;
6. Les publicités sur leur blog ;
7. La vente de livres (écrits ou non par l’influenceurse), potentielle source de revenus passifs ;
8. La vente de services ;
9. La vente de coaching en visio ;
10. La vente de produits en « dropshipping » (l’influenceurse n’est pas propriétaire du stock) ;
11. Les plateformes d’abonnement à des contenus privés ;
12. Le sponsoring pour devenir l’égérie d’une marque.
Selon que l’on est une célébrité, un·e méga, macro, micro ou nano influenceur·se, le métier recouvre des réalités très différentes : 60% des influenceur·ses gagneraient moins de 100 euros par collaboration avec un annonceur quand d’autres, des célébrités, toucheraient environ 2 000 euros par post Instagram.
Lien utile
Le site Les gens d’Internet.
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