L’ostréiculteur vit sa vie professionnelle au gré des marées et des saisons. Selon les périodes de l’année, il met en œuvre différentes opérations techniques pour élever les huîtres. Intervenant en mer (dans les parcs à huîtres) et sur terre, il assure le captage, le calibrage et la commercialisation de ces dernières. Au sein d’entreprises ostréicoles, il est en relation avec différents intervenants (services vétérinaires, techniciens conseil, clients…).

 

Des activités variées au rythme des saisons et des marées

Sous la responsabilité du responsable de production, ou exerçant à son compte, l’ostréiculteur adapte son travail en permanence, en fonction de la qualité de l’eau, de sa température et des marées. Il veille sur la santé de sa production car, depuis des années, les huîtres sont sujettes à des épidémies. Il trie et emballe également les huîtres pour leur commercialisation.

Les périodes de mortes-eaux, correspondant à des coefficients de marée trop bas, le font travailler à l’entreprise ostréicole. C’est dans les périodes de vives-eaux qu’il se rend dans les parcs à huîtres, travaillant quelques heures avant et après la basse mer. Il arrive qu’en plus des marées de jour, l’ostréiculteur travaille avec les marées de nuit.

L’annuaire des marées est un des plus précieux outils de l’ostréiculteur

Ses activités varient selon les mois. La période janvier/mars est celle de la préparation par exemple ; en juin, l’ostréiculteur descend les poches d’huîtres, après la fin du captage des moules ; d’octobre à décembre, 75% des ventes sont réalisées

 

Les qualités et compétences de l’ostréiculteur

Ce métier convient aux amoureux de la mer et, comme le matériel demande de l’entretien, aux bricoleurs. L’ostréiculteur sort chaque jour en mer — quelles que soient les conditions climatiques — sa condition physique doit être excellente, et son sens de l’observation, développé. Il doit aussi savoir travailler seul, être titulaire d’un permis bateau professionnel et, selon les systèmes de production, maîtriser la conduite d’un tracteur.

S’il doit être résistant pour faire face aux aléas climatiques et au poids des charges qu’il manipule, l’ostréiculteur doit aussi être prêt à accepter des contraintes horaires atypiques. Il peut en effet être soumis à des astreintes, exercer son activité les fins de semaine et les jours fériés.

 

Les formations et diplômes pour devenir ostréiculteur

Plusieurs passerelles permettent d’exercer le métier d’ostréiculteur. L’élément indispensable est la capacité professionnelle que l’on obtient par le biais du niveau 4, c’est-à-dire le Bac pro Cultures marines. Ce diplôme permet de gérer la commercialisation ou la production, de même que d’assurer l’exploitation de coquillages d’élevage.

Les bacheliers peuvent aussi passer un BTSA en aquaculture ou un DEUST technicien de la mer et du littoral avec option valorisation des produits de la mer. Une licence pro productions animales avec une spécialité aquaculture est également envisageable.

Le certificat complémentaire de cultures marines, ou 280 heures, s’adresse aux bacheliers hors Bac pro Cultures marines. Attention, le niveau bac est requis pour les personnes nées après 1990. Les personnes nées avant 1990 doivent détenir le BEP maritime conchylicole (BEPMC) ou le CAPMC additionné à 3 ans d’expérience professionnelle, plus le stage (certificat) complémentaire agréé.

 

Rémunération

En 2018, le salaire moyen d’un ostréiculteur salarié est de 25 246 K€ brut/an.

 

Liens utiles

 


Ce métier vous intéresse mais vous voulez valider ce choix avec un professionnel ? Utilisez le service de coaching Objectif Emploi Orientation et un conseiller répondra à toutes vos interrogations.