Le rédacteur ou la rédactrice en assurances travaille dans une compagnie d’assurance, chez un agent ou chez un·e courtier·ère. Appelé·e aussi gestionnaire en assurances, il ou elle peut intervenir au sein d’un service « production rédaction » ou au sein d’un service « sinistres ». Dans ce métier, se spécialiser est courant, par exemple en responsabilité civile, automobile, maladie.

La fonction évolue du fait de l’augmentation des contentieux. Elle s’oriente progressivement vers une fonction de rédacteur·trice juridique. Le rédacteur ou la rédactrice en assurances peut aussi intervenir en support des fonctions commerciales en prenant en charge une partie de leurs tâches d’écriture.

 

Ses missions principales : indemniser, informer et conseiller les assuré·es

L’indemnisation, l’information et le conseil sont au cœur de la mission d’un·e rédacteur ou rédactrice en assurance. En vue d’indemniser les assuré·es, il ou elle effectue un certain nombre d’opérations qui sont encadrées par des procédures précises définies par la loi sur les contrats d’assurance :

  • Rédiger les clauses des contrats: les risques dits « de masse », qui concernent notamment l’automobile, l’habitation, la maladie, font l’objet de contrats préétablis. Dans le cadre de risques plus complexes, comme les risques industriels, construction, responsabilité civile, le rédacteur ou la rédactrice en assurance doit souvent rédiger des clauses spécifiques.
  • Tarifer les contrats simples.
  • Lancer les appels à cotisation, et vérifier leur encaissement.
  • Adapter les contrats lorsque la situation d’une assuré·e évolue, en ajoutant ou en retranchant des clauses.

Au sein d’un service « production rédaction », il ou elle rédige des contrats à partir de clauses types et de barèmes établis par l’actuaire. Ses tâches consistent à ouvrir, instruire et gérer les dossiers des souscripteurs qu’il ou elle saisit sur ordinateur, à l’aide de codes.

Au sein d’un service « sinistres », on trouve plusieurs profils, comme les « rédacteur·trices règlements » ou les « rédacteur·trices sinistres complexes ». Dans le cadre d’un accident, ils ou elles évaluent avec l’expert·e le montant des dommages.

Il existe aussi des « rédacteur·trices contentieux ». En charge du règlement des litiges, ils ou elles prennent contact avec les expert·es, les compagnies d’assurance adverses et les tiers.

 

Les compétences du rédacteur ou de la rédactrice en assurances

Le métier demande de savoir rédiger, évaluer, vérifier et communiquer. Il est nécessaire de parfaitement connaître les produits de la compagnie qui les emploie et d’avoir de solides notions en droit des assurances.

Côté compétences comportementales (soft skills), il faut avoir le sens de la communication et de l’organisation, le sens de l’écoute aussi, et un esprit de synthèse. Et faire preuve de rigueur, de diplomatie et de disponibilité.

Savoir affirmer sa personnalité dès le début de carrière est un atout car le ou la rédacteur·trice en assurances est souvent en porte-à-faux entre les assuré·es et les agent·es.

 

Formations et diplômes

La formation en alternance est possible pour devenir rédacteur ou rédactrice en assurances.

Le métier est accessible à partir d’un niveau bac+2, avec un BTS assurance par exemple, ou un DEUST Banques, organismes financiers et de prévoyance.

Au niveau bac+3, notons le BUT carrières juridiques (CJ) ou la licence professionnelle assurance banque finance, chargé·e de clientèle (LPCCA). Les licences en droit font aussi partie des diplômes permettant d’accéder au métier de rédacteur·trice ou gestionnaire en assurances.

La licence ou le master assurance sont également appréciés. Sachez que certains masters 2 permettent de se spécialiser dans un domaine particulier de l’assurance.

Les non-bachelier·ères peuvent passer par la capacité en droit (niveau bac) pour accéder aux études dans ce domaine.

 

Rémunération

La rémunération d’un·e rédacteur·trice en assurances varie selon les entreprises, le niveau d’expérience et le type de produits qu’il ou elle a en charge.

  • Débutante : 23 K€ bruts/an (salaire moyen)
  • À partir de 3/4 ans d’expérience : 24 à 28 K€ bruts/an

 

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