Vous rêvez de prendre soin d’animaux du monde entier ? Soigneur ou soigneuse d’animaux pourrait vous convenir ! Sachez que seulement cinq ou six soigneurs ou soigneuses d’animaux sont recruté·es chaque année. Ce métier peut s’exercer dans un zoo, un parc animalier, un aquarium, une réserve naturelle, une ferme, ou bien dans un refuge pour animaux sauvages ou domestiques ou encore, dans une clinique vétérinaire.

Animalier, animalière, soigneur animalier, soigneuse animalière sont d’autres appellations du métier.


Sa mission principale : nourrir et nettoyer les animaux et leur lieu de vie

La mission de la soigneuse ou du soigneur pour animaux comprend trois volets :

  • Nourrir et entretenir

Plusieurs fois par jour, à heure fixe, le soigneur ou la soigneuse d’animaux prépare les rations alimentaires adaptées à chaque animal et les distribue. Au service d’espèces exotiques ou locales, de bêtes sauvages ou apprivoisées, le soigneur ou la soigneuse d’animaux nettoie les cages, les enclos, les bassins, les espaces ouverts. Il ou elle enlève les déjections, le fumier, remplace les litières. Cet entretien permet d’éloigner les risques d’épizootie.

  • Assister le ou la vétérinaire

Le soigneur ou la soigneuse d’animaux assiste le ou la vétérinaire en se chargeant de soins mineurs (pesée, vaccination, suivi de la santé, détection d’anomalies). Il ou elle brosse également les pelages et les crinières, taille les griffes, vérifie les sabots, etc.

  • Suivre les animaux dans la durée

Le soigneur ou la soigneuse d’animaux observe l’animal et son enclos ou sa cage. Il ou elle tient à jour l’inventaire des reproductions, des naissances et des décès pour établir une sorte de carte d’identité de l’animal. Sa mission comprend aussi un volet gestion des stocks d’aliments, de matériels et de médicaments.


Les compétences du soigneur ou de la soigneuse d’animaux

Ce métier demande d’abord de la passion pour les animaux. Aucune tâche de soin ou d’entretien ne doit rebuter. Dans ce cadre, de parfaites connaissances en matière d’hygiène et sécurité sont requises.

Une bonne condition physique est également nécessaire puisque ce métier, où l’on travaille le plus souvent à l’extérieur, demande de manier des outils agricoles et du matériel de soin et de capture. Il faut aussi parfois porter des charges lourdes, par exemple, pour construire ou aménager des enclos.

La concentration, le sang-froid et la patience sont d’autres qualités ou soft skills attendues. Établir une relation de confiance avec un animal prend en effet beaucoup de temps, a fortiori avec les animaux sauvages. Ces derniers peuvent se montrer agressifs, voire dangereux, même en captivité.

Un grand sens de l’observation est un autre prérequis puisqu’il faut en permanence prêter attention au comportement des animaux pour déceler la moindre anomalie et agir en conséquence, pour la sécurité des animaux et des personnes.


Formations et diplômes

Après la troisième, plusieurs établissements proposent des formations qualifiantes reconnues par les parcs animaliers (Carquefou, Gramat, Vendôme, Sury-le-Comtal, La Roche-sur-Yon). Ces formations sont accessibles aux jeunes ayant au minimum un niveau CAP et une expérience au contact des animaux.

De plus, quatre dispositifs de formation continue sont reconnus par ces mêmes parcs :

  • La certification soigneur animalier d’établissements zoologiques au CFAA du Lot, à Gramat (46). Cette formation en alternance requiert d’avoir 18 ans, d’être titulaire d’un CAP et de justifier d’une petite expérience du soin aux animaux.
  • La formation Animalier en parc zoologique à la MFR de Carquefou (44). Le niveau CAP est une condition d’accès. Le contrat de professionnalisation est envisageable.
  • La spécialisation soigneur animalier au CFPPA du Loir-et-Cher, à Vendôme (41). Elle est accessible aux titulaires d’un bac scientifique ou agricole, ou aux titulaires du BTSA GPN (gestion et protection de la nature) ayant de l’expérience professionnelle.
  • La spécialisation soigneur animalier en parc zoologique au lycée agricole privé de Saint-André, accessible aux bacheliers et bachelières, titulaires du permis B et avec une expérience de trois mois en parc animalier.

Enfin, des formations plus spécifiques existent :

  • DEUST TML (technicien de la mer et du littoral) option GAEL (gestion et aménagement de l’environnement et du littoral) ou option VPBA (valorisation et production de bioressources aquatiques), à l’université Littoral Côte d’Opale ;
  • CQP ASA (animateur soigneur assistant équitation) ;
  • SIL FC (spécialisation d’initiative locale de fauconnerie appliquée en vol et animation de spectacles de fauconnerie), au CFAA du Lot, accessible en formation continue ;
  • CP (certification professionnelle) SAEZ (soigneur animateur d’établissements zoologiques), au CFAA du Lot, accessible en formation continue.


Rémunération

Un soigneur ou une soigneuse d’animaux débute au SMIC, son salaire augmente avec l’expérience. Le salaire moyen se situe autour de 21,6 k€ brut/an.

Dans la fonction publique territoriale, son salaire suit une grille indiciaire (hors primes et indemnités) :

  • 18,6 k€ brut/an en début de carrière
  • 19,2 k€ brut/an après 13 ans de carrière
  • 21,4 k€ brut/an en fin de carrière


Liens utiles

Le site de l’Association française des parcs zoologiques (AFdPZ).

Le site du Portail des Parcs nationaux.

Le site de la Fédération française de la protection animale.

Le site Nature et Zoo.

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